dimanche 16 décembre 2007

Sortie extra-scolaire.

Il y a quelques semaines nous avons fait une sortie avec tous les étudiants en échange ainsi que quelques étudiants chinois, bien sûr des étudiants japonais sont venus nous rejoindre. Certains, nous ne les avons jamais vus et nous ne les reverrons probablement jamais.

Direction le Nord ! Dans la voiture pour aller vers Seminar House (une sorte d'hôtel particulier de la fac), l'ambiance sortie scolaire pouvait être ressentie grâce à la (trop ?) bonne humeur des étudiants sinophones chantant à tue-tête je-ne-sais-quoi en chinois ou en anglais. Le plus marrant c'est le moment où ils nous ont demandé de leur chanter un truc français : le gros silence... On ne savait pas quoi leur chanter, c'est vrai qu'on aurait pu les contenter avec une Mère Michel qu'a perdu son chat, ou bien un Frère Jacques qui doit sonner des cloches mais c'est un peu nul à chanter faut l'avouer. Denys les a contentés avec un "Sakana sakana sakana", une chanson utilisée par les supermarchés japonais pour inciter à manger du poisson.



Ensuite nous nous sommes arrêtés dans une sorte de base de loisirs histoire de profiter du fait que nous soyons tous réunis. Donc voilà, on a passé la journée à faire un peu de sport ou à jouer à des jeux collectifs du genre "1, 2, 3 soleil" ou un truc inspiré du base-ball et comme d'habitude j'avais un peu de mal à comprendre les règles qu'on m'expliquait 15 fois en japonais (c'est comme essayer d'expliquer la règle du hors-jeu). J'avoue un peu que faire des trucs de gamin ne m'emballait pas trop.

Woah, des champignons ! Incroyable ! C'est, c'est... fascinant !

Avant de reprendre la route pour Seminar House, on a fait un tour dans la forêt tropicale. On a pas vu de bestioles bizarres mis à part des grosses araignées et des chenilles dégueulasses. Arrivés à destination, on a du décharger toutes les voitures, c'est à dire que je ne sais pas si les Japonais sont des gens trop prévoyants ou bien s'ils aiment leur petit confort mais ils avaient emmené bien trop d'affaires pour le week-end. Puis, tout le monde s'est affairé dans les cuisines pour préparer le sukiyaki, comme on était bien trop nombreux je n'allais rester à faire semblant de bosser ou de faire la femme de maison comme on le fait si bien en Asie, donc avec certains nous sommes allés découvrir les chambres.

Pour dormir on étale au sol les futons qui sont soigneusement rangés dans les placards. Pas besoin de préciser qu'on ne marche pas en chaussures sur les tatamis.

Le sukiyaki était super bon, ce n'était pas un vrai d'après ce que Mr Iguchi disait à Denys mais le principe était là. Par la suite on a passé la soirée tous ensemble à jouer à des jeux de société genre Pik'pirate (y'en a une qui a proposé un twister, la coquine...) puis à des jeux à boire, comme je comprenais pas trop, soit on m'épargnait soit j'étais trop nulle pour pouvoir gagner ou perdre. Ce qui m'étonne c'est leur façon de boire, on dirai qu'en fait ils boivent dès qu'il y a l'occasion comme si c'était quelque chose qu'il fallait faire parceque le groupe le fait, même les filles les plus silencieuses et timides boivent comme si c'était du coca. Que ce soit pour de la nourriture ou de l'alcool, tout était en abondance. Le petit-déjeuner le lendemain était bien trop copieux, au menu : du poisson, du riz, du tofu, de la salade, de la sauce soja... Ce qui m'a paru illogique aussi c'est qu'on nous a bien conseillé d'être à l'heure pour le petit-déjeuner comme si ça avait été super important de se lever tôt mais en fait après manger on pouvait retourner au lit...

Petit-dèj' copieux, conseillé par le Dr Kawashima pour entretenir son cortex préfontal.

Y'en a qu'ont a la forme dès le matin... Grâce au petit-déjeuner bien sûr !

Hop ! On reprend la route direction : je ne sais pas. Pendant tout le week-end personne ne savait jamais ce qu'on allait faire et où on allait mais bon ça partait de la bonne intention de Mr Iguchi de nous donner la chance de voir Okinawa au moins une fois pendant notre séjour. Finalement on a compris que le programme du jour c'était d'aller voir des paysages dans le nord. Quelle occasion formidable de se prendre en photo dans toutes les positions mignonnes possibles ! Comme je n'ai de choses précises à vous dire sur ça je vous conseille d'aller voir chez Denys.

Non, ce n'est pas la Bretagne, ni l'Ecosse.

En Bretagne et en Ecosse on ne trouve pas de corail arraché de récifs sur les plages.

Ce corail-là est tout mou, on m'a dit qu'il ne fallait pas le ramasser parceque c'est interdit sinon il faut le déclarer à la douane. Mais bon un truc tout dégueu comme ça j'aurai pas envie de le mettre dans ma poche.

Après avoir passé ce week-end c'est avec plaisir qu'on rentre chez soi profiter d'un peu de solitude et de calme, "Just enjoy the day" m'a-t-on soufflé pendant ces 2 jours.

samedi 1 décembre 2007

Faites de la culture.

Coucou, me revoilà !
Après plusieurs semaines d'absence due au plantage de mon PC et aux obligations envers la fac, me voici enfin de retour. Faisons donc un saut d'un mois en arrière dans le temps pour que je puisse vous parler de la Fête de la Culture qui s'est déroulée aux alentours du château de Shuri.

Costumes d'époque et fausses barbes.

Il s'agit de défilés, le premier partant du château montre le roi et la reine d'Okinawa de temps plus anciens avec toute leur suite de danseuses, de prêtres ou de je ne sais quoi. Apparemment, les participants sont des membres de la communauté élus et non pas des acteurs, on m'a dit que ça pouvait être n'importe qui mais je pense que due à sa beauté exceptionnelle, la femme (22 ou 23 ans) qui faisait la reine n'était pas là par hasard. Le roi, lui, était en réalité un homme assez âgé (plus que la cinquantaine) mais je pense qu'on l'a choisi pour son charisme.

Place ! Laissez passer le Roi !

Le début du défilé était assez solennel ajouté au stress des organisateurs au look de réalisateurs de films. En marquant de temps en temps des pauses, les participants pouvaient se re-coordonner tout en évitant le regards des badauds. Vers la fin c'était plus détendu avec une danse collective par des femmes d'un certain âge qui avait l'air si souriant qu'on aurait aimé que ce soit nos grand-mères.

Les autres défilés étaient des présentations de poteaux ou de tambours par les clubs de chaque quartier. On a eu également la danse du lion et un peu de karate mais comme la danse des poteaux c'est un peu toujours la même chose, avec Denys et Miyabi, nous sommes allés faire un tour dans le château.

Je n'ai pas trouvé beaucoup de renseignements sur ces festivités sauf que, même les insulaires ne savent pas trop pourquoi ils font ça.

Merci à Denys pour les photos que je lui ai piquées, consultez son blog et son album photo parcequ'il le vaut bien.

Reporter sans frontières en action !

jeudi 8 novembre 2007

Bien sûr qu'on étudie.

Ca fait plus d'un mois que nous sommes arrivés ici pourtant la France me semble déjà bien loin. La vie d'ici est assez agréable mais il ne faut pas croire qu'on ne fait rien de ses journées et qu'on les passe à la plage (Hou, c'est pas bien d'être jaloux !). Surtout qu'elle est à une plombe à pied, qu'elle a fermé et qu'il fait pas très beau en ce moment.

Quelle végétation luxuriante, à Rennes on verrai des étudiants glander partout dans les pelouses.

Tout ça pour en venir au cours. La journée est divisée par périodes d'1h30, rythmée par une sonnerie imitant Big Ben (ça c'est exotique !) avec 10 minutes de pause entre chaque cours et une pause de 50 minutes pour manger à midi bien sûr. Pour ma part, j'ai 21h de cours dans la semaine, c'est plus que ce que j'avais à Rennes ! Par contre je n'ai pas de trous énormes dans mon emploi, ce qui donne un rythme assez soutenu à la journée.


Mis à part les cours de japonais, j'ai aussi des cours d'Espagnol, de Français/Japonais, et sur l'enseignement de l'Anglais. "C'est bizarre de prendre des cours d'Espagnol au Japon" me dira-t-on, mais ça me fait travailler le japonais et réviser (après avoir fait Espagnol pendant plus de 7 ans en deuxième langue j'ai tout oublié en 1 an !) donc je ne me plains pas si c'est du vocabulaire et de la grammaire de base dans les deux sens. Ce qui m'a étonnée c'est que la prof parle très bien espagnol et qu'elle explique assez bien la grammaire en fesant le parallèle entre les deux langues pour les étudiants japonais même si elle se sert toujours de DVD d'apprentissage pour les vraies explications grammaticales. Ce qui est assez rigolo c'est qu'à la fin de chaque cours on a un exercice avec des chansons pop hispaniques connues.

Je ne vais pas parler du cours en Anglais qui porte sur le question des "Natives and Non-natives of English Language Speaking" bien qu'elle puisse intéresser du monde surtout en fac d'Anglais (ça vous énervait hein ces étudiants qui se la ramenaient avec leurs origines américaines ou anglaises fesant de la lèche aux profs après chaque cours). N'empêche, avec ce cours j'ai l'impression que la pédagogie dans le département d'Anglais est devenue bien has-been...

Les cours de Kanji dispensés par les étudiants sont assez intéressants. Rarement on eu a la chance de faire de la calligraphie, mais souvent on fini assez vite la leçon et on discute un peu (1h30 pour faire 7 kanji...). L'autre jour c'était assez drôle parcequ'on a dû expliquer à nos deux apprenties profs comment on se fait la bise,
par contre le faire avec un garçon ça les choque. Aussi les japonais appellent French kiss un baiser rapide et léger sur la bouche, comme c'est mignon !

La salle des cours de Kanji : un local pour les sinophones. Le charme de l'Asie résumé dans la télé allumée sur les dramas et l'odeur de nourriture épicée avec parfois un étudiant qui vient faire sa sieste.

Sinon on rencontre souvent des étudiants en cours de japonais, les profs les font venir histoire de nous faire parler un peu. Je trouve que pour l'instant ça me fait plutôt souvent dessiner qu'autre chose (à défaut de mimer). Peut-être que Denys se débrouille mieux que moi ce grand bavard !

Que fait donc ce jeune homme pour être aussi fatigué en cours ?

En ce moment on est assez occupés avec les activités sociales ou les formalités administratives etc. En cours j'ai souvent la tête dans le brouillard, je pense que ça se voit mais les japonais sont forts pour ne pas montrer ce qu'ils pensent. Suis-je atteinte du surmenage à la japonaise ? Nan, c'est juste que je manque de sommeil (please connectez-vous sur msn à des heurs raisonnables pour moi !), je rigole. Néanmoins il est vrai qu'on a des grosses journées. Comme on est que deux pelos on doit tout le temps participer ou être concentrés (mon pauvre petit cerveau !) parceque si on rêvasse même une demie seconde c'est fichu.

samedi 27 octobre 2007

Vive le France (rencontre franco-française).

Il faut le dire avec un accent. Certains vont me dire que j'ai fait une faute d'orthographe mais en fait l'article "LE" est une sorte de marque française au même titre que la "J" en espagnol. Enfin bref, aujourd'hui nous devions rencontrer les français de l'autre université installée à Ginowan (the Ryukyus University), une rencontre organisée par une association d'amateurs de la France composée d'étudiants et de professeurs. Cela n'a pas été facile car la veille au soir, nous étions conviés à une fête de bienvenue aux nouveaux arrivants étrangers, dans un izakaya (les restos avec des lanternes rouges et boisson à volonté). Les autres avaient eu eux-même une soirée halloween.

On a commencé la journée par aller vers le nord vers une petite île où sont placées les tombes de 2 marins français morts durant le squat par la marine de plusieurs pays (France et Hollande) dans cette baie pour négocier le château de Shuri. On a dû enlever les quelques mauvaise herbes de la tombe et un professeur y a posé un bouquet de fleurs et de piments (?).

Pause sur le bord de la route pour admirer le paysage.
Vue du pont sur lequel on s'est arrêtés depuis le belvédère de la tombe.

La tombe appellée Oranda Baka était à l'origine un endroit où les français avaient enterré leurs 2 soldat morts de maladie si soigneusement qu'un tombeau a été construit. Le but étant également de rappeler les enjeux géopolitiques de cette époque de l'Histoire (dont je ne me rappelle même plus les dates mais il y avait encore et toujours des Américains impliqués). Implicitement c'est par le volontariat que la tombe est entretenue, les gens qui viennent rendre hommage doivent arracher les mauvaises herbes. Présenté de cette façon ça a l'air ennuyeux n'est-ce-pas ? Mais Mr Chirac, l'a fait donc ça devrai donner du prestige à la chose.

Un nom de bateau interpellant. C'est dégueulasse !

Ensuite nous étions invités à un barbecue chez des particuliers. Chacun s'est présenté comme on doit le faire ici tour à tour devant tout le monde, certains japonais l'ont fait en français et les français dans les 2 langues. Sensée être une rencontre franco-japonaise, les japonais sont restés dans leur coin, certaines filles vraiment très timides parlaient de façon inaudible.

Pendant la soirée nos hôtes nous ont un peu raconté l'Histoire et la culture du pays à travers celle de la corde géante.

Pour résumer : la corde fait en tout 200m de long, il y a en plus 170 plus petites cordes pour qu'on puisse tirer dessus, la corde fait 1m50 de diamètre, dans le passé l'événement ne prenait pas place tous les ans et il existe ce genre de compétiton dans certains petits villages d'Okinawa mais avec des cordes normales. Aussi la corde est fabriquée dans le port de Naha vers le 24 août et n'a pas toujours été géante (elle l'est depuis la fin de la Seconde Guerre).

Cf ci-dessous.


samedi 20 octobre 2007

Naha Tug of War.

Je crois qu'en japonais cela s'appelle Naha Ootsunahiki Matsuri. C'est une fête typique d'Okinawa qui a eu lieu dimanche dernier, le 14 octobre (oui je tarde un peu), c'est le plus grand tir à la corde du monde qui fait qu'à côté, les basques sont des petits joueurs, je rigole (Basques et Bretons s'aiment bien je crois). Cette fête aurait dû avoir eu lieu la semaine précédente mais elle avait été annulée à cause du typhon ! C'est l'occasion de les sortir ces étudiants étrangers !

Bout d'une des deux cordes géantes qui vont être jointes.

Ca se passe dans un carrefour, principal je suppose, deux camps sont opposés : celui de l'Est qui représente les moissoneurs et celui de l'Ouest qui représente les pêcheurs, et en même temps l'homme et la femme si j'ai bien compris les explications postfestival. On a dû tirer une fois pour joindre les deux cordes et ensuite pendant 30 minutes chaque camp doit tirer en arrière, celui qui gagne est celui qui a atteint au moins trois mètres de traction.


Avant le tir à la corde qui est le point culminant du festival, il y avait des parades de tambours et de bannières ou de drapeaux (des écoles de percussions ?), je ne sais pas trop à quoi cela correspond, et tout le cérémonial qu'on a pas vu puisqu'on était vers la fin de la première moitié de la corde. En tout cas tout ce qu'on attendait c'était de tirer cette corde d'apparement plus de 100 mètres de long, le signal était l'ouverture d'une boule dorée suspendue dans les airs. Comme on ne savait pas trop ce qui se passait on n'avait plus qu'à guetter le moindre signe concernant le signal (euh).

Des acteurs représentant des rois ou des dieux défilent le long de la corde dans chaque camp pour un face à face. Maquillés "outrageusement" ils devaient ne pas bouger imitant peut-être des statues ou pour donner un côté solennel ?

Jeu des 7 différences .
Avez-vous remarqué que l'homme en vert avec le gong a pris une posture assez confortable qui facilite l'immobilité ?

C'est parti, chacun essaie d'attraper les petites cordes grâces auxquelles on peut tirer la principale. Perchés sur la corde, des hommes nous donnaient le rythme à suivre munis de sifflets stridents mais bien sûr tout le monde voulait faire à sa façon ou suivait ceux qui ne tiraient pas correctement : quand tu sens que ça tire bah tu tires aussi, tant et si bien que parfois ils tombaient malgré leurs super chaussures de ninja antidérapantes !

Il y avait des milliers de gens serrés les uns contre les autres pour tirer sur la corde, avec la chaleur et le peu de place, on se dit que 30 minutes pour tirer sur une corde c'est déjà moins amusant qu'on ne le croyait, certains forcenés s'y sont même arrachés les mains. C'est nous qu'avons gagné, c'est à dire le camp qu'on avait choisi, l'Est. Je crois qu'on était arrivés du côté de cette rue par hasard et qu'on a pas choisi notre camp, comme la plupart des gens donc est-ce-que ça veut dire qu'on est vraiment des chanceux ? A la fin, on peut prendre des morceaux de corde qui doivent nous porter bonheur pour l'année prochaine, il y a des gens qui s'étaient déjà équipés d'objets coupants ou qui prenaient carrément des gros morceaux de cordes tressées comme si ça pouvait leur apporter plus de bonheur.


Ca ferait un super griffoir !

C'est l'histoire d'un mec qui s'est trompé de pays.

Un seul homme porte la bannière calée dans une ceinture de tissu rembourré nouée autour de ses hanches tandis que les autres sont équipés de perches pour la remettre droite ou empêcher qu'elle ne tombe.
Finissons sur une note...de musique (pas trouvé mieux).

mardi 16 octobre 2007

Découvrons notre quartier.

On s'est souvent baladés la première semaine, c'est comme ça qu'on apprivoise son territoire. Au détour d'un coin de rue on peut découvrir des choses intéressantes, comme un super magasin perdu dans une ruelle , ou le charme des petites rues typiques (qui refoulent des égoûts).Personnellement, je trouve que se balader tôt dans l'après-midi est pénible à cause du soleil mais il ne faut pas oublier qu'il se couche tôt ici (à 18h il fait nuit !).

La flemme légendaire du chat est universelle.

Au Japon les animaux sont bien traités en général, donc l'expression française "Une vie de Chien" ne veut sûrement pas dire grand chose ici, nous disait Mr Sakai (notre professeur de japonais).

Pour l'instant je n'ai vu qu'un seul magasin proposant des articles pour animaux (Denys, lui il a réussi à trouver des sucettes pour chien dans un combini), c'était un magasin du genre bazaar chinois qu'on voit en France. Par contre il y beaucoup de magasins qui vendent des mangas neufs ou d'occasion ainsi que des jeux vidéos neufs ou d'occasion également. Ils vendent aussi des DVD (même des films français comme "Amélie Poulain" ou "Moi César, 10 1/2, 1m39") et des CD de musique bien sûr ! Parfois les Japonais semblent plus cultivés que nous mais pas toujours, il y a tellement de tout !

C'est rigolo ça, pour boire de l'alcool il faut avoir 20 ans mais pour regarder des trucs de Q, 18 ans daijôbu (ça va) !

Dans certains magasin les sections réservés aux adultes de sont pas aussi bien séparées.
On a trouvé un de ces magasins au beau milieu de maison comme ça dans une ruelle, enfin on a croisé un de nos Sempai qui nous a gentiment emmenés là. J'ai l'impression que c'est un magasin fait pour Denys rien qu'avec le nom : Den En (EN=destinée), oui je sais c'est une blague pourrie...Dans ce magasin on trouve même une mini salle d'arcade avec plein de Purikura (les sortes de mini photos "trucage" pour expliquer grossièrement).

Dimitri, c'est pour toi, en hommage de ta 309 GTI que tu as cassée sur le circuit de Lohéac. Tu as le mérite de l'avoir pilotée ! Initial Dimitri...

Blague à part, ici les rues sont propres et on y trouve des distributeurs partout (sauf pour les cigarettes) et même dans des coins perdus. On en trouve pas qu'un seul mais souvent 2 ou 3 alignés. N'empêche que c'est pratique dans une région aussi chaude, euh y'en a qui pensent sûrement au Gini...

Voici le temple bouddhiste non loin de mon immeuble, mais l'ambiance était trop solennelle alors je n'ai pas osé m'y aventurer.


Hormis les innombrables magasins de voitures d'occasion on peut trouver de charmantes petites devantures couleur locale.

lundi 15 octobre 2007

Tropical Beach.

Avec un nom comme ça je m'attendais à une plage californienne bordée de grandes allées de palmiers, mais non, la plage de Ginowan n'est pas très grande (je suis habituée à ne voir que des plages bretonnes), mais très charmante avec un chemin prévu pour les promeneurs. Pour l'instant je n'ai vu la mer que deux fois (enfin, techniquement je peux la voir tous les jours depuis mon balcon) et à chaque fois soit il ne faisait pas très beau, soit le soir commençait à tomber. Il faut du courage pour s'y rendre à pied (presqu'une heure de marche) et en revenir, à l'aller ça peut aller parce que c'est en descente...


La faune est vraiment surprenante : entre les crabes bizarres et peu appétissants qui grimpent le long des rochers humides en bétons composant les digues, ou bien des poissons tropicaux qu'on pourrait attraper rien qu'en tendant la main, les chauves souris qui nichent dans les palmiers et des bestioles de toute sortes (araignées qui font des petits bonds vers l'avant quand vous essayez de les écraser).

Poisson dont je ne me rappelle plus le nom en Français, nageant tranquillement dans le port de plaisance.

Ah, si : j'ai trouvé un endroit où il y a mes bestioles préférées c'est la fac. C'est un vrai nid à chats, mon copain avait raison quand il me disait qu'il était sûr que le pays grouillerait de chats abandonnés ! Enfin ils ne le sont pas tout à fait car apparemment ce sont les femmes de ménage qui les nourrissent, la preuve est qu'on peut les amadouer facilement avec de la nourriture !

Ce chaton devait être très affamé pour venir quémander sa nourriture, il lui aurait presque croqué le doigt de Kenji !

Revenons à nos moutons, ici il y a toujours des pêcheurs, même le jour où la mer était violente à cause du typhon, mais ce que je me demande c'est : connaisent-ils tous les types de poissons comestibles ? Parce qu'on en a vu des bien moches qui n'avaient pas l'air plus appétissant que les crabes... En tout cas, si je veux me baigner c'est avant la fin du mois car la plage va fermer, mince j'aurai dû faire un régime ! Non, je rigole, ici les filles ou les mecs se baignent vraisemblablement habillés ou avec un T-shirt pardessus le maillot de bain parce que le soleil peut cogner fort ! Je ne sais pas si c'est aussi par pudeur...

Mes photos ne sont pas terribles alors je vous invite une fois de plus à consulter le blog de Denys, qui n'a pas un appareil photo "qui date de Staline" et également le blog de Tibo, qui connaît déjà bien Okinawa.