vendredi 10 octobre 2008

Cinq cent vingt-cinq mille six cent minutes.

Five hundred twenty five thousand six hundred moments so dear.
Five hundred twenty five thousand six hundred minutes. How do you measure, measure a year ?
In daylights, in sunsets.


In midnights, in cups of coffee.


In inches, in miles.


In laughter, in strife.

En, Cinq cent vingt-cinq mille six cent minutes.
Comment fait-on pour mesurer une année dans une vie ?

Inspired by the musical Rent.

dimanche 5 octobre 2008

C'est fini.

Voilà, l'année est passée. Elle était parfois longue mais trop courte à la fois. Ici en en France, on est au début de l'automne. Finis les beaux jours et bonjour les saisons bien marquées.

Retour à la case départ.

Désolée de ne pas avoir tenu ce blog très régulièrement à jour, voire pas du tout. C'était peut-être dû au fait que l'excitation du début était retombée comme un soufflé, au manque de temps ou tout simplement au manque de motivation à embellir un quotidien qui n'était pas si excitant. Il reste quand même un certain nombre de photos que j'ai envie de montrer (oui , il s'est quand même passé des choses) alors je continuerai peut-être a poster aussi "régulièrement" qu'avant ;)

samedi 21 juin 2008

Voyage improvisé (fin).

La suite très tardive de mon petit voyage dans le hondô. Est-ce-que ça vaut encore la peine de le raconter ? Rapidement alors.

Après être arrivée à Tokyo par le bus de nuit, j'ai commencé la journée en me perdant pendant presque 2h dans les sous-terrains du métro. Le but étant de trouver rapidement un hôtel et d'y laisser mes affaires pour pouvoir profiter au maximum de la journée. Une fois à Asakusa, j'essaie de me diriger vers le centre d'informations pour touristes en demandant mon chemin en anglais à un monsieur italien parlant français, cocasse non ? Une fois à l'accueil du centre je leur demande où est-ce-que je pourrais trouver un de ces petits charmants hôtels de style japonais et où se trouve la célebre Kaminarimon. Euh eh bien juste derrière moi...

Difficile de ne pas la remarquer...

L'hôtel situé juste derrière la célèbre porte était plus cher qu'à Osaka mais avec la gentillesse et le charme en plus. Par exemple lorsque je suis revenue le soir, la grand-mère qui s'occupait de l'hotel attendait ses clients dehors (à 23h on ne pouvait plus rentrer) et avait déjà préparé mon futon.

Charmant, on s'attendrait presque à voir surgir Sadako du poste de télévision.

Première journée a Tokyo : je suis allée me perdre à Akihabara, ce quartier connu des passionnés d'électronique, de jeux vidéos, de manga etc. Je n'ai tout de même pas réussi a trouver ce que je voulais.

Comment ne pas se perdre la dedans ?

Dans une boutique d'accessoires de cosplay. Par contre ces costumes ne sont pas a vendre.

Après avoir passé la journée au royaume des otaku, je me dis que d'aller me perdre au royaume des fashion-victims pourrait être amusant aussi. Direction Shibuya. L'erreur a été d'y aller lors d'une heure de pointe, c'est dans ces moment où vous vous faites écraser et expulser du métro par la foule que vous vous dites que le Japon est vraiment pourri...

Carrefour où il ne faut pas trainer pour traverser. On peut apercevoir la fameuse tour 109 au fond.

Finalement on s'habitue vite aux looks un peu inhabituels (en France). Je n'ai pas vu plus excentrique que ça durant mon séjour.

C'est un quartier très animé, très lumineux, très bruyant et très...fatigant. De retour vers l'hôtel, dans le métro je trouvais qu'on me regardait assez bizarrement. Je me demandais si ce n'était pas a cause de mon look pas assez excentrique ou je-ne-sais-quoi, et finalement je me suis rendue compte que c'était a cause des oreilles du Pikachu que j'avais acheté a Akihabara qui dépassaient de mon sac...

Pas le temps de trainer le lendemain. Je profite de l'endroit où je me trouve pour le visiter. C'est plus tard que je me rends compte que l'endroit est aussi connu pour ses temples bouddhistes que pour ses kimonos.

Bonzes sûrement venus d'Asie du sud-est en pèlerinage malgré que ce ne soit pas le même courant du bouddhisme.

Tous ces gens venus de différents pays d'Asie sont venus prier avec ferveur le bodhisattva de la miséricorde.

Dans le bouddhisme, les gens croient que plus ils font des efforts pour la religion et plus ils seront récompensés au cours de leur vie, de leur mort ou dans une prochaine réincarnation (ou mieux, il ne se retrouveront pas en fille).

Les fleurs de cerisiers tombées
le temple appartient
aux branches

Pas le temps de se demander pourquoi je suis une fille, dès mes achats effectués, direction le parc Ueno. Comme c'était la saison des cerisiers en fleurs j'ai eu droit a mon troisième hanami.

Lors de gros coups de vent les pétales tombaient comme de la neige.

Au revoir Tokyo.

samedi 19 avril 2008

Voyage improvisé.

Encore un mois sans poster de message, ça devient une habitude. Je pourrais dire que c'est un hélicoptère américain qui m' a empêchée de tenir ce ce blog à jour en s'écrasant comme par hasard sur ma chambre. Qui sait, vu la fréquence du passage de ces engins au dessus de nos têtes...

Les gens ont l'air de s'y être habitués, on fait notre train train quotidien sans vraiment se rendre compte du danger. Tout ça pour dire que les cours ont repris depuis 2 semaines. Mais avant, juste à la dernière semaine de vacances je me suis décidée à aller faire un tour dans l'île principale du Japon tout d'un coup comme ça. Peut-être histoire de faire quelque chose de ses vacances ou bien de se changer les idées.

Donc, voyage improvisé. Moi qui pensais que la seule difficulté serait de trouver des billets d'avion pas trop chers pour partir une semaine et demie plus tard... Une fois les billets pris sur internet voilà qu'on me rappelle la réalité des hôtels, je pensais pouvoir voyager au gré du vent mais il est vrai que c'est pas si mal de savoir où l'on va dormir le soir. Finalement, la veille du départ j'ai noté quelques adresses d'hôtels pas trop chers en me disant que je trouverai bien des cartes de la ville sur place.

Première étape : Osaka.

Pour économiser 7000 yens je choisis donc mon aller en direction de Kobe, de là j'ai pris le train pour me rendre a Osaka. Déjà, le paysage est assez différent d' Okinawa évidemment, ça ressemblait plus au Japon qu'on nous montre à la télé si j'ose dire. Il y avait peu de monde dans le train, peut-être parce que c'était le matin, de plus le soleil réchauffait doucement l'atmosphère mais arrivée à la gare d'Osaka l'ambiance était tout autre, là je me suis dit "Ah oui c'est vrai que c'est comme ça qu'on voit le Japon à la télé", rapport aux salarymen et office ladies pressés ainsi qu'au nombre de personnes au mètre carré. Etant donné que c'était en plus l'heure du déjeuner...

Engins de la mort. Les vélos circulent sur les trottoirs. Tiens, ça ressemble a Amsterdam.

Première chose a faire avant de trouver un hôtel : savoir où je suis. Je me procure une carte, simple mais avec les voies de métro. En route direction Namba ! Je me dis qu'en promenant je trouverais bien un hôtel et vice versa, mais je me rends compte au bout d'un moment que la carte n'est pas très précise avec les distances et que le long de la rue plusieurs entrées de métro portent le même nom. Par chance je vois un poste de Police et leur demande mon chemin, là aussi j'avais oublié l'avertissement de Denys qui me disait que les japonais n'etaient pas très bons pour lire les cartes... Le policier s'était trompé de route et m'avait indiqué une rue parallèle à celle où on se trouvait. J'ai alors erré longuement, lorsque soudain l'hôtel dont j'avais vu la photo sur le net est apparu à un carrefour. Ouf, je ne vais pas dormir sous un pont ce soir !


Malheureusement l'hôtel n'avait plus de chambre pour cette nuit mais il restait de la place pour squatter. C'est à dire il restait de la place dans les salles télé ou les salles de lecture, ce ne sont pas des chambres mais les gens peuvent y passer la nuit ou quelques heures après avoir pris un bain ou s'être faits massés (l'hôtel fait bain public et salon de massage également). Ce qui est cocasse aussi, c'est que dans le vestiaire des dames on pouvait voir des affiches disant de faire attention à certains types d'hommes dont voleurs ou yakuzas.

Je passe donc la nuit dans un fauteuil de la salle télé. Bien sûr les hommes et les femmes sont séparés et les caméras de surveillance sont partout. Par contre le personnel de l'hôtel n'était ni très accueillant ni très aimable, enfin l'important c'est de pouvoir réserver une chambre pour une seconde nuit à Osaka.

Deuxième jour a Osaka, je me suis encore perdue en demandant mon chemin. C'est dingue ça, en marchant au hasard je suis retombée sur le poste de police de la veille. Par hasard aussi je suis tombée sur un petit parc comme ça en plein milieu de la ville. J'avais oublié que les cerisiers étaient en fleurs. Ce qui me fait un second hanami.

Des volontaires pour faire un Déjeuner sur l'herbe ?

On trouve aussi des temples shintô et bouddhistes en plein milieu de la ville, à l'heure du déjeuner j'ai vu des gens faire leur prière et offrande. Je suppose que c'est une habitude vu comme c'est vite expédié.

Temple shintô tellement petit et bien entretenu qu'on dirait un décor de cinéma.

Dans celui-ci j'ai tiré un omikuji, un oracle qu'il faut attacher aux arbres dans l'enceinte du temple s'il annonce de mauvaises nouvelles pour conjurer le mauvais sort.

Certains temples ont des arbres sacrés. Je sais pas pourquoi ils le sont, sûrement parce qu'ils sont centenaires et parce qu'ils se trouvent là. Celui-ci a apparemment 400 ans et fait 11 m de haut pour 3 de large.

Pour le déjeuner, je m'étais dit qu'il fallait que j'essaye la spécialité du coin, c'est à dire l'okonomiyaki. Une fois encore j'erre dans la ville avec l'espoir de tomber sur un restaurant au hasard, mais finalement il n'y en avait pas tant que ça. Tant pis ça me fait une promenade.

Après l'okonomiyaki, je crois que les pancartes publicitaires de Doutombori et surtout celle-là, sont la seconde chose la plus célèbre d'Osaka. Heureusement qu'il y en a pour servir de point de repère car on se perd facilement dans les longues avenues remplies de petites boutiques. Osaka est une ville assez fashion avec des styles plus ou moins voyants ou élégants mais j'ai pu apercevoir souvent des femmes mystérieusement habillées en kimono.

Entre modernité et tradition ?

Si je savais mieux lire les kanji je me perdrais probablement moins et je pourrais trouver un de ces fichus restaurants d'okonomiyaki. A un moment donné je m'arrête devant ce que je crois être un de ces restaurants, pour être sûre je demande à un pauvre vieux monsieur qui livrait quelque chose dans le coin de me lire les kanji. Mon intuition était bonne !
Après manger, j'ai continué à me promener au hasard dans la ville en me dirigeant vers les endroits dont j'avais vaguement entendu le nom comme par exemple Nippombashi. J'ai aussi fait un musée d'estampes consacrées au théâtre Kabuki du XIXème et essayé d'aller voir du Bunraku mais ce n'était pas encore la saison, dommage mais c'est vrai qu'à priori les marionnettes me font peur....

Lorsque les petites boutiques ferment les gens se dirigent vers les gros centres commerciaux qui ferment beaucoup plus tard.

J'ai ensuite erré jusqu'au soir en me disant que les rues de cette ville ne se désemplissaient jamais. C'est normal puisqu'elle semble être un gros centre commercial à lui tout seul (même l'immense réseau de sous-terrains du métro est constitué d'allées commerçantes) . D'ailleurs le fait de ne plus voir de gens dans la rue est un bon indicateur pour dire qu'il n'y a pas de choses intéressantes à voir dans le secteur.

Au revoir Osaka.

Dernier jour à Osaka, ce soir je prends le bus de nuit pour me rendre à Tokyo. Je profite de mon dernier jour pour aller visiter le fameux parc-château. Une fois de plus je demande mon chemin pour m'y rendre mais cette fois on m'indique la bonne direction et on me propose même d'aller visiter le château ensemble. Ni elle ni ni lui n'étaient des gens d'Osaka mais lui, venait d'Okinawa !

J'ai été un peu déçue de voir que le château avait été reconstruit, en fait ce que l'on visite est la réplique de la tour principale de l'ancienne forteresse. Mais là tout a été si bien refait et soigné que de près le château fait un peu toc. L'intérieur ne ressemble pas non plus à une forteresse, c'est plutôt un musée sur plusieurs étages racontant l'histoire des Tokugawa et de la forteresse en elle-même.

On a visité le château un peu vite, le temps nous manquant à tous les 3. Une fois seule j'ai quand même pris le temps d'essayer de dessiner une vue du château, eh bien ce sont les dessins les plus moches que j'ai jamais faits, de plus avec des crayons achetés au 100 yens plaza.

Je reprends la route pour d'autres endroits d'Osaka que je n'ai pas encore visités comme Tennoji. Dans la rue il y avait des contrôles de police, d'habitude on s'attend à ce que les policiers arrêtent les voitures ou les gens louches. Ici ce sont les gens à vélo. Certains disent que le parc est le repère des clochards de la ville, d'autres disent que non, en tout cas c'était vrai la fois où j'y suis allée. Comme il commençait à faire nuit je n'ai pas vu le temple et j'ai préféré me rapprocher de la gare routière et visiter un autre coin.


Fabled Number live.

Il y avait ce groupe qui jouait dans la rue devant ce très gros centre commercial super branché. En l'écoutant je me sentais un peu triste de quitter une ville aussi sympathique, tellement sympathique qu'une jeune fille qui voyageait seule elle aussi, est venue m'aborder pour faire la conversation.

Amusant. Mais je dois partir, adieu !

mercredi 12 mars 2008

Neon nights.

Cinq mois déjà ! C'est l'occasion de montrer un peu l'endroit où je vis depuis le mois d'octobre. Pour l'instant je trouve que les gens d'ici ont un peu les mêmes habitudes qu'ailleurs en Asie (du sud-est, influence de la chine ?) mais il y a aussi certaines choses qui plus ou moins positivement, m'étonnent.

Pour commencer, près de l'immeuble ce superbe bâtiment à tendance furieusement constructiviste.

Ce chef-d'œuvre d'architecture cache en fait un raccourci pratique pour ne pas avoir à faire un petit détour pour rejoindre la fac.

Personne ne dira le contraire ici les gens conduisent un peu mal. C'est comme partout, on trouve toujours que les autres conduisent mal comme par exemple les Parisiens moins bien que les Bretons. Mais ici il faut signaler que les voitures n'hésitent pas à s'engouffrer dans des ruelles vraiment étroites. Tout ça pour dire que les voitures à Okinawa sont bien rayées et cabossées.

On ne sait pas trop si c'est pour protéger la carrosseries des voitures ou le poteau. En tout cas, les employés de la voirie en on soigneusement fait le tour.

Euh ensuite la phrase facile, je vais laisser les photos parler d'elles-mêmes.

College House. C'est l'immeuble dans lequel les étudiants en échange habitent. Il y a aussi des étudiants venus des îles principales du Japon.

Le gardien du pâté de maison. Notez que la rue a bien l'odeur de son aspect...

Le Kanehide, supermarché juste en bas de chez nous. Il ferme à minuit ce qui est pratique surtout pour les fêtards abonnés au Carrefour le samedi soir à 21h30.

Vue depuis mon balcon (vue sur la fac). Beaucoup moins bien que depuis celui de Denys.

Pour finir un des plus beaux graffitis que j'ai vu jusqu'ici. Mais je pense que c'est plus une peinture murale de genre urbain par un designer.

En fait c'est pour décorer le mur d'un garage à quelques minutes de College House.

Vous vous demandez pourquoi toutes ces photos ? Eh bien c'est pour célébrer l'achat de mon nouvel appareil photo il y a un mois et demi. Mais tant de modernité d'un coup, je ne sais pas encore bien m'en servir. Si vous aimez les photos mieux prises, allez donc voir l'album de Denys ou le blog de Tibo.

mercredi 27 février 2008

Qu'est-ce-que c'est ?/ What's this?

Je suis moi-même étonnée d'être lue dans des pays anglophones, je vais donc faire plaisir aux lecteurs de ces pays en essayant de produire quelque chose qu'ils puissent lire également.
As I am apparently read in some few English-speaking countries, I guess I should write occasionally in English. It is not made in the purpose of showing a broken bilinguism but to honour my English-speaking readers.

Today, I will show you 2 contraptions and you have to guess for what aim those kind of things are designed for. I think it would be fairly obvious, though.
Je vais vous montrer 2 choses assez loufoques, essayez de deviner ce que c'est.

This one had been found in advertisement put in the newspapers.

Yes, this is weird but this kind of thing exists. This is an implement made for Japanese girls who want to have western people-like eyes. To my mind, it is ludicrous those kind of device used by Japanese to improve on beauty. Some of their physical obsession seem so stunned. Note that to refer to the basic necessities, Japanese have the word i-shoku-ju referring to clothing, food and shelter. Clothing comes first because external appearance comes first. Some would not agree, but can't deny their going too far with beauty (make up designed for men, women's face razor, breast stuffing, great use of blue or green coloured lenses and so), while people with very filthy set of teeth can be found. Of course, this is better than plastic surgery and of course, this is another kind of civilization... Ridiculous shallowness, this is what I say.

Oui, c'est une pince pour se faire des paupières comme les occidentaux ou au moins avoir des yeux un peu plus en amande (ou moins en trou de serrure). Vanité des vanités, tout est vanité.

The next contraption is funnier and very odd in its packaging. Let's try it together if you find what it is. Just kidding.

Got it ?

Cute, isn't it ?
In Japan, they use a lot of cute pictures, or animals, or characters for almost everything and everywhere. I assume that cuteness creates a sort of emotional link and sells easily. Nevertheless, I am not surprised to find those kind of packaging for condoms as sex and relationships between men and women in Japan seems a bit shameful.

Mignon, non ? Ça ne vous donne pas envie d'essayer ?
On a tout de suite moins honte d'acheter ce genre de truc hein.

lundi 25 février 2008

Au revoir, à jamais.

Cela fait deux semaines que les coréens sont partis et un peu plus d'une pour les taïwanais. On a eu droit à une soirée d'adieu chargée d'émotions et de discours habituels mais aussi à des adieux interminables à l'aéroport. Étonnamment il n'y a pas eu de démonstration sentimentale excessive mais plutôt une excitation due au fait d'être pris en photo par tout le monde de la part des taïwanais mais aussi une certaine impassibilité du côté des japonais (ils ont peut-être l'habitude de ce genre d'adieux un peu, euh pénibles). Jusqu'au moment où ils ont du quitter le hall et se diriger vers l'avion, on s'est donc alignés pour qu'ils puissent nous dire adieu chacun notre tour les larmes aux yeux.
J'avoue que j'étais un peu lassée, d'un côté parce que j'étais fatiguée et de l'autre par ces adieux, sauf lorsque Daichou est venue me dire au revoir j'ai eu un pincement au cœur, sa tristesse m'a parue sincère d'autant plus qu'elle essayait de rester digne en pleurant. Ou bien elle me rappelait ma propre tristesse lors de mes adieux en France...

A peine sortis de l'aéroport, les filles de Macao ont proposé d'aller faire un tour dans Naha. On s'est d'abord rendus sur une plage qui paraissait assez tranquille pour manger, sauf qu'en fait elle se situe juste derrière l'aéroport.

On pouvait voir les avions arriver et se préparer à atterrir. D'ailleurs on a ensuite changé d'endroit pour se mettre pile dans l'axe d'atterrissage des avions. C'était drôle mais pas au point d'y rester 1h à se prendre en photo dans des positions les plus mignonnes les une que les autres. Donc on s'est rendu dans un magasin d'articles de seconde main de toutes sortes. Un vrai paradis pour otaku ou fashion-victim ou encore rockeur en herbe.

A part des figurines, on pouvait aussi trouver des jeux vidéos, des cartes de jeux de rôle, des cassettes vidéo, des DVD, des peluches, des fripes etc.

Un coin guitare assez bien rempli avec beaucoup de Fender genre stratocaster mais aussi quelques Gibson SG et seulement une Les Paul Custom en plus ou moins bon état...

Mais surtout y'avait ce genre de truc (je sais pas trop c'est quoi ce modèle de guitare avec une sorte d'enceinte intégrée ?) dont ce trésor : une guitare Ultraman...Tu déchires trop avec ça.

Bien sûr comme ils ne font pas les choses à moitié, on pouvait aussi trouver des amplis (c'est quand même plus rigolo pour jouer de la guitare électrique) et des pédales à effet.
Enfin bref, l'endroit avait l'air assez branché en tout et n'importe quoi, de quoi nous faire oublier le départ des taiwanais.

jeudi 21 février 2008

Ohanami.

L'hiver est-il passé ? Je ne sais pas mais en tout cas il recommence à faire de beaux jours. Certains seront étonnés de savoir qu'ici quand il fait entre 13 et 15 degrés, on ressent assez bien le froid. Qu'importe ! Cela n'a pas empêché les fleurs de cerisiers de s'épanouir.
Me voici donc, une fois de plus en excursion vers le nord avec le centre malgré un temps assez pluvieux. Bien sûr M. Iguchi avait prévu des parapluies pour qui n'en avait pas emmené.

Le voyage était un peu long et son but aussi un peu décevant. La plupart des cerisiers n'avaient que quelques fleurs sur leurs branches dépouillées, les plus beaux étaient peut-être ceux qu'il y avait en bord de route. En tout cas, nous sommes restés peu longtemps, juste le temps de prendre des photos et la pluie par la même occasion, et quand même admirer un minimum ces jolies fleurs.

Partageons ce moment ensemble sous un parapluie.

Certains japonais ont fait encore mieux que nous : les personnes ne sortaient même pas de leur voiture et se contentaient d'ouvrir leur fenêtre pour pouvoir prendre en photo les fleurs avec leur portable. A quoi sert le déplacement finalement lorsqu'on veut même pas décoller ses gr... fe... du siège de sa voiture ?


Un peu déçue de cette journée j'étais toute enthousiaste quand on m'a proposé d'aller faire Ohanami tous les 3 (moi et les 2 sempai) avec une de nos profs. Mais une fois de plus le temps n'était pas de la fête mais tout de même meilleur lorsque nous nous sommes arrêtés pour voir les cerisiers, d'ailleurs nous sommes également allés à l'endroit où j'avais été avec le centre 2 jours avant.

Les fleurs de cerisier d'Okinawa sont apparemment moins gracieuses que celles de l'île principale du pays.

Le temps était devenu meilleur en fin de journée, heureusement car nous nous sommes ensuite arrêtés en bord de mer, plus précisément sous un pont. Mais ce n'est pas n'importe quel pont, il vaut vraisemblablement le détour mais surtout pendant sa construction, on a retrouvé des vestiges archéologiques, notamment des céramiques.

Oui, je sais c'est vague tout ça. Mais moi-même je ne connais pas la plupart du temps le nom des endroits où nous nous rendons (aussi sûrement parce que je ne lis pas très bien le japonais).

Le fameux pont, construit il y a environ 2 ans seulement.

Avant, on traversait ce bras de mer en barge, ça ne prenait pas si longtemps que ça. Parmi les passagers se trouvaient aussi des enfants qui allaient à l'école.

Ce sont des coraux qu'on aperçoit dans l'eau.

C'est, c'est... c'est magnifique.