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jeudi 12 avril 2012

Cuisine d'Okinawa ?

Juste pour vous faire partager la petite histoire d'un monsieur d'Okinawa qui a ouvert son restaurant en Bretagne !
Trouvé dans le magazine local du département.

dimanche 18 avril 2010

Le Japon par la bouche

Maintenant que j'ai attiré votre attention, on va parler de nourriture. Dans un sens, ça fait aussi du bien par où ça passe non ? (humour douteux)

Je ne vais pas vous parler du régime Okinawa, une chaine de télévision française l'ayant déjà fait récemment, et aussi, je ne suis pas diététicienne (donc je risque un peu de vous dire des choses inexactes). Je peux juste dire que pour moi, il ne s'agit pas vraiment d'un régime (si on l'entend comme une diète que l'on suit un certain temps pour perdre du poids), mais plutôt d'une manière de manger différente avec des produits plus sains et une cuisson plus saine aussi. Ce n'est pas un régime car c'est leur façon de manger quotidiennement, comme si la question de manger "équilibré" ne se posait pas ou alors ce serait ancré dans la culture japonaise et pas seulement à Okinawa. Et tant pis si les méthodes de régime new age ou les pseudo-docteurs en diététique à la recherche de nouveaux marchés s'en sont emparés : ce n'est pas un régime, c'est juste "comme ça" là-bas. Je pense donc que l'appellation diététique d'Okinawa conviendrait mieux que régime.

Ce que je vais vous montrer c'est plutôt un tour de table de ce que j'ai mangé, ou de la nourriture originale que l'on peut trouver au Japon. On se régale déjà par les yeux ! Enfin pas pour tout...

Pour commencer je vais vous montrer l'incontournable sushi :

Le kaitenzushi (sushis qui tournent) est une sorte de restaurant très convivial où les sushis sont moins chers car sûrement préparés à la chaine. Vous n'avez plus qu'à tendre le bras d'un geste vif et décidé pour saisir le mets désiré, parfois il faut attendre longtemps.

Le prix du repas est le total du nombre d'assiettes. Les différentes couleurs représentent les prix par assiette.

Au marché de poissons de Naha. Si si c'est comestible !

Après le poisson, le Japon est aussi connu pour sa grande variété de nouilles. La plupart de ces plats, je les ai goûtés à Okinawa alors ils sont sûrement préparés avec une petite touche régionale.

Okinawa soba. Je crois que le plus c'est la garniture et la farine pour faire les nouilles. Il y a un morceau de viande avec du cartilage un peu gras mais très bon pour la peau des jeunes filles car il contient beaucoup de collagène. C'est donc ça leur secret...

Des udon bin garnis. La soupe et la garniture peuvent être différentes selon les saisons en été ou hiver.

Souvent dans les mangas ou les animés on voit les personnages grignoter des boulettes. Certaines sont sucrées (dangos) et d'autres sont des sortes de beignets. Ceux-là sont des beignets au pouple (takoyaki) et c'est super dur à faire mine de rien.

Apparemment ça vient d'Osaka. C'est une boulette de pâte de riz assez moelleuse avec un petit bout de poulpe, le tout bien agrémenté de sauce sucrée/salée et de la mayo japonaise.

On continue avec une autre spécialité d'Osaka : l'okonomiyaki (okonomi : ce que vous aimez et yaki : grillé). C'est une sorte de galette de choux râpé trempé dans de l'omelette puis cuite sur une sorte de pierrade (teppan). Parfois il y a du bacon mais toujours de fines lamelles de thon séché qui dansent avec la chaleur.

Les sauces sont les mêmes que pour les takoyaki sauf l'algue séchée en poudre. C'est joli, c'est coloré mais faut quand même aimer le chou.

Le voyage culinaire s'arrêtera là. Je ne me rappelle plus trop quelles choses particulières j'ai mangé et je n'ai pas passé mon temps à photographier tout ce que je mangeais non plus ! Bien sûr on trouve des fast-foods au Japon, et surtout à Okinawa. De plus je trouve tout de même que les japonais passent leur temps à grignoter, en très petite quantité mais souvent.

Repas d'adieux, dernier GROS repas à Okinawa. Yakitori (brochettes de poulet caramélisé), sashimi (poison cru et légumes frais en tranches), sushis... On dit que les Japonais savent inviter, et c'est bien vrai !

Je n'ai pas eu l'occasion de manger de choses bizarres, à croire que ce qu'on dit sur les habitudes culinaires des asiatiques sont fausses ! Quoique... Par contre je devais souvent manger du poisson et toujours cru, à force j'avoue que c'est un peu écœurant surtout que pas cuit c'est assez caoutchouteux. Bon la prochaine fois je vous ferai visiter un marché aux poissons plus au sud, là il y a des choses assez marrantes !

lundi 1 février 2010

Nippon fashionistas !!

Comme ça tout d'un coup, l'envie me prend d'écrire sur un truc de fille, ça change de mes publications pseudo euh, touristico-culturelles... La vérité c'est que l'autre jour sur une chaîne de télé du net je suis tombée à plusieurs reprises sur une petite émission japonaise pour otaku français. Il s'agit de Kira kira Japon diffusée sur Nolife (oui comme moi herm) dans laquelle la sympathique Asami montre rapidement les différents aspects de la culture japonaise qui intéresseraient les frenchies en mal de "japonisation". La mode y est donc aussi traitée et chose surprenante : c'est qu'elle a l'air elle-même surprise par les tendances plus ou moins excentriques, pourtant un des seuls aspect que les français connaissent du Japon (avec le travail acharné, le sexe bizarre etc etc).

Remarque qui n'a rien à voir : Asami me fait vraiment penser à Mami, une japonaise qui était venue étudier en France l'année dernière à Rennes ^^

Un des sujets traités pas Asami était donc les Gals, les GYARU si vous préférez. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des filles dont le style vestimentaire et cosmétique est poussé à l'extrême glamour, les ongles et les accessoires super kirakira (brillants), les attitudes plus kawaii que kawaii telles des princesses de dessin animé version street. Un truc de fille quoi. Cette mode très enviée par les otakettes (j'appelle otakettes les françaises fanatiques du Japon) reste peu courante mais sert surtout à faire rêver à travers les pages de magazines (le plus connu étant Popteen).

Numéro de juillet 2009 : thème de circonstance avec les yukata (kimonos d'été).

Faire rêver de l'impossible, on peut dire ça comme ça. A mon humble avis, Popteen est quand même un ramassis de superficialité. Je suis d'accord pour dire que les filles sont jolies (on verra sans la tonne d'accessoires et de maquillage) mais le modèle de beauté qu'elles représentent me révolte un peu : outre la classique blondeur asiatique on y voit des photos de filles avant/après leur régime ou des total relookings. La beauté consisterait à se teindre les cheveux, se mettre des lentilles de couleur et à ne peser plus que 30 kilos (et j'exagère à peine). Oui c'est vrai, les japonaises sont petites, menues etc. Mais elles savent se mettre en valeur en dehors de ça !

Mini-short et talons de rigueur pour les citadines branchées, les japonaises compensent leur petite taille en mettant leur jambes en valeur.

Les vêtements japonais sont coupés très différemment et siéent beaucoup aux morphologies asiatiques. Le corps des japonaises est en général court de jambes, une poitrine menue et des hanches peu marquées. J'ai remarqué pas mal de genoux cagneux aussi. Mais leur gros point fort c'est qu'elles ont une très belle peau et sont minces, sveltes, sans graisse ni bourrelet. Les vêtements féminins sont alors souvent taille empire ou encore plus haut (ouais c'est technique), ou encore tout le contraire très bas sous la ceinture et courts, qui cachent un peu les formes mais mettent en valeur les jambes. D'ailleurs on trouve beaucoup aujourd'hui de vêtements coupés à la japonaises en France, comme les blouses, les robes à carreaux, à volants etc. Pourtant au Japon, on trouve plus joli les habits à l'occidentale... Qui influence qui et quoi où au final ?

Un modèle de style simple mais assez voyant.

La mode de Ces GYARU a grandement atteint le net, pas seulement en Asie (par exemple le phénomène ulzzang en Corée) mais aussi chez les filles en mal de reconnaissance, vous n'avez qu'à regarder les photos de profil sur Facebook, sur Skyblog ou autres. En tout cas on aura beau dire que le Japon est un pays chauvin et macho, je pense que les filles trouvent quand même leur place et leur style même sans la "liberté" qu'on a en occident. On peut laisser vivre librement son côté fifille au Japon (ex des Hello Kitty, kawaii et compagnie), pas comme en France où une fille doit être un mec pour être considérée.

mercredi 12 mars 2008

Neon nights.

Cinq mois déjà ! C'est l'occasion de montrer un peu l'endroit où je vis depuis le mois d'octobre. Pour l'instant je trouve que les gens d'ici ont un peu les mêmes habitudes qu'ailleurs en Asie (du sud-est, influence de la chine ?) mais il y a aussi certaines choses qui plus ou moins positivement, m'étonnent.

Pour commencer, près de l'immeuble ce superbe bâtiment à tendance furieusement constructiviste.

Ce chef-d'œuvre d'architecture cache en fait un raccourci pratique pour ne pas avoir à faire un petit détour pour rejoindre la fac.

Personne ne dira le contraire ici les gens conduisent un peu mal. C'est comme partout, on trouve toujours que les autres conduisent mal comme par exemple les Parisiens moins bien que les Bretons. Mais ici il faut signaler que les voitures n'hésitent pas à s'engouffrer dans des ruelles vraiment étroites. Tout ça pour dire que les voitures à Okinawa sont bien rayées et cabossées.

On ne sait pas trop si c'est pour protéger la carrosseries des voitures ou le poteau. En tout cas, les employés de la voirie en on soigneusement fait le tour.

Euh ensuite la phrase facile, je vais laisser les photos parler d'elles-mêmes.

College House. C'est l'immeuble dans lequel les étudiants en échange habitent. Il y a aussi des étudiants venus des îles principales du Japon.

Le gardien du pâté de maison. Notez que la rue a bien l'odeur de son aspect...

Le Kanehide, supermarché juste en bas de chez nous. Il ferme à minuit ce qui est pratique surtout pour les fêtards abonnés au Carrefour le samedi soir à 21h30.

Vue depuis mon balcon (vue sur la fac). Beaucoup moins bien que depuis celui de Denys.

Pour finir un des plus beaux graffitis que j'ai vu jusqu'ici. Mais je pense que c'est plus une peinture murale de genre urbain par un designer.

En fait c'est pour décorer le mur d'un garage à quelques minutes de College House.

Vous vous demandez pourquoi toutes ces photos ? Eh bien c'est pour célébrer l'achat de mon nouvel appareil photo il y a un mois et demi. Mais tant de modernité d'un coup, je ne sais pas encore bien m'en servir. Si vous aimez les photos mieux prises, allez donc voir l'album de Denys ou le blog de Tibo.

mercredi 27 février 2008

Qu'est-ce-que c'est ?/ What's this?

Je suis moi-même étonnée d'être lue dans des pays anglophones, je vais donc faire plaisir aux lecteurs de ces pays en essayant de produire quelque chose qu'ils puissent lire également.
As I am apparently read in some few English-speaking countries, I guess I should write occasionally in English. It is not made in the purpose of showing a broken bilinguism but to honour my English-speaking readers.

Today, I will show you 2 contraptions and you have to guess for what aim those kind of things are designed for. I think it would be fairly obvious, though.
Je vais vous montrer 2 choses assez loufoques, essayez de deviner ce que c'est.

This one had been found in advertisement put in the newspapers.

Yes, this is weird but this kind of thing exists. This is an implement made for Japanese girls who want to have western people-like eyes. To my mind, it is ludicrous those kind of device used by Japanese to improve on beauty. Some of their physical obsession seem so stunned. Note that to refer to the basic necessities, Japanese have the word i-shoku-ju referring to clothing, food and shelter. Clothing comes first because external appearance comes first. Some would not agree, but can't deny their going too far with beauty (make up designed for men, women's face razor, breast stuffing, great use of blue or green coloured lenses and so), while people with very filthy set of teeth can be found. Of course, this is better than plastic surgery and of course, this is another kind of civilization... Ridiculous shallowness, this is what I say.

Oui, c'est une pince pour se faire des paupières comme les occidentaux ou au moins avoir des yeux un peu plus en amande (ou moins en trou de serrure). Vanité des vanités, tout est vanité.

The next contraption is funnier and very odd in its packaging. Let's try it together if you find what it is. Just kidding.

Got it ?

Cute, isn't it ?
In Japan, they use a lot of cute pictures, or animals, or characters for almost everything and everywhere. I assume that cuteness creates a sort of emotional link and sells easily. Nevertheless, I am not surprised to find those kind of packaging for condoms as sex and relationships between men and women in Japan seems a bit shameful.

Mignon, non ? Ça ne vous donne pas envie d'essayer ?
On a tout de suite moins honte d'acheter ce genre de truc hein.

lundi 25 février 2008

Au revoir, à jamais.

Cela fait deux semaines que les coréens sont partis et un peu plus d'une pour les taïwanais. On a eu droit à une soirée d'adieu chargée d'émotions et de discours habituels mais aussi à des adieux interminables à l'aéroport. Étonnamment il n'y a pas eu de démonstration sentimentale excessive mais plutôt une excitation due au fait d'être pris en photo par tout le monde de la part des taïwanais mais aussi une certaine impassibilité du côté des japonais (ils ont peut-être l'habitude de ce genre d'adieux un peu, euh pénibles). Jusqu'au moment où ils ont du quitter le hall et se diriger vers l'avion, on s'est donc alignés pour qu'ils puissent nous dire adieu chacun notre tour les larmes aux yeux.
J'avoue que j'étais un peu lassée, d'un côté parce que j'étais fatiguée et de l'autre par ces adieux, sauf lorsque Daichou est venue me dire au revoir j'ai eu un pincement au cœur, sa tristesse m'a parue sincère d'autant plus qu'elle essayait de rester digne en pleurant. Ou bien elle me rappelait ma propre tristesse lors de mes adieux en France...

A peine sortis de l'aéroport, les filles de Macao ont proposé d'aller faire un tour dans Naha. On s'est d'abord rendus sur une plage qui paraissait assez tranquille pour manger, sauf qu'en fait elle se situe juste derrière l'aéroport.

On pouvait voir les avions arriver et se préparer à atterrir. D'ailleurs on a ensuite changé d'endroit pour se mettre pile dans l'axe d'atterrissage des avions. C'était drôle mais pas au point d'y rester 1h à se prendre en photo dans des positions les plus mignonnes les une que les autres. Donc on s'est rendu dans un magasin d'articles de seconde main de toutes sortes. Un vrai paradis pour otaku ou fashion-victim ou encore rockeur en herbe.

A part des figurines, on pouvait aussi trouver des jeux vidéos, des cartes de jeux de rôle, des cassettes vidéo, des DVD, des peluches, des fripes etc.

Un coin guitare assez bien rempli avec beaucoup de Fender genre stratocaster mais aussi quelques Gibson SG et seulement une Les Paul Custom en plus ou moins bon état...

Mais surtout y'avait ce genre de truc (je sais pas trop c'est quoi ce modèle de guitare avec une sorte d'enceinte intégrée ?) dont ce trésor : une guitare Ultraman...Tu déchires trop avec ça.

Bien sûr comme ils ne font pas les choses à moitié, on pouvait aussi trouver des amplis (c'est quand même plus rigolo pour jouer de la guitare électrique) et des pédales à effet.
Enfin bref, l'endroit avait l'air assez branché en tout et n'importe quoi, de quoi nous faire oublier le départ des taiwanais.

jeudi 7 février 2008

Retour vers le mois de décembre.

Je n'ai pas posté de message depuis plus d'un mois, peut-être par manque de temps, ou d'envie mais peut-être aussi parcequ'il ne se passe rien. Non, je rigole. Je ne peux pas me permettre de dire ça en étant à Okinawa ! En tout cas, cela a permis à certains de rattraper leur retard de lecture (c'est pour toi Goulwen).

Donc reprenons là ou je m'étais arrêtée : le mois de décembre. On a eu un mois assez bien rempli mais comme les évènements datent un peu, je ne me souviens plus tellement dans quel ordre ils se sont passés. Je vous donne donc le tiercé dans le désordre.

Au risque de faire écho à ce qu'a déjà dit Tibo, je ne peux pas ne pas vous parler de la "kermesse" qui a eu lieu dans l'enceinte de l'université. Je ne sait pas trop comment c'est organisé mais il me semble que chaque club pouvait tenir son stand et proposer soit de la nourriture ou des activités aux gens. Denys et moi faisions partie du stand du centre international, on avait assez bien décoré notre petit coin malgré que nos crêpes pouvaient paraitre étranges en tant que nourriture. Une prof nous avait même dit que ça ressemblait à de la peau ! Sûrement à une peau de japonais... En tout cas ces crêpes n'ont empoisonné personne !

Avec des décos à couper le souffle !

Nos crêpes faisaient quand même pâle figure à côté de la profusion de nourriture que proposaient les étudiants de Corée, de Taiwan et Macao. Après tout, avec nos crêpes, on était pas partis dans le but de s'enrichir mais plus dans le principe de participer et de rentrer dans nos frais.

En tout cas, cette kermesse a l'air d'être l'évènement de l'année, d'après toute l'énergie et le temps qu'ils déploient, et la façon dont les gens se laissent aller à leur fantaisies (vestimentaires surtout). Bien sûr l'évènement ne tenait pas qu'à de la nourriture, on pouvait aussi aller voir des numéros de danse divers, ou des représentations de l'orchestre de la fac ou de groupes de rap en herbe. Et bien sûr la traditionnelle danse d'Eisa.

Le chondaraa est un personnage étrange dont le rôle est d'amuser la foule le temps de la danse.

Le mois de décembre était assez festif comme vous pouvez le voir. Pour souhaiter la bienvenue à tous les étudiants étrangers, il y avait une réception organisée dans un grand hôtel de Naha. Au programme : discours et numéros présentés par des étudiants de certaines universités. En revanche ce qui m'a étonnée c'est ce décalage dans l'attitude des gens qui sont censés avoir de la classe avec leur beaux habits de soirée et le fait qu'ils se précipitent sur la nourriture en jouant bien des coudes sans parler de leur incapacité à garder le silence pendant les discours.

Où est donc la montagne de Ferrero roche d'Or ?

Le pire moment de la soirée était sans nul doute notre prestation sur une chanson des Beatles sur scène. Avec les autres étudiants en échange, nous nous étions assez peu entrainés mais le problème venait surtout du fait que certaines croyaient bien chanter... Malheureusement, le son du piano et celui de la guitare ne couvraient pas le massacre.

Un moment beaucoup plus agréable à passer était avec les enfant de l'école primaire qu'on a été visiter. Les élèves et les professeurs avaient préparé la rencontre depuis 2 mois. Tout était très formel et bien organisé. En fait on était juste là pour participer à un cours d'anglais, on devinait bien que les enfants avaient appris des phrases types et par coeur.

Je crois que j'ai marché sur un gosse.

La plupart des enfant étaient très gentils sauf que pour certains, on sent bien qu'ils vont devenir des caids locaux dans quelques années rien qu'à leur façon de parler ou de se permettre certaines insolences avec la maîtresse (peut-être les fils des bourgeois du coin m'a-t-on suggéré).

Voilà en gros ce qui s'est passé au mois de décembre. Là, nous sommes en février et pour moi c'est les vacances !

jeudi 8 novembre 2007

Bien sûr qu'on étudie.

Ca fait plus d'un mois que nous sommes arrivés ici pourtant la France me semble déjà bien loin. La vie d'ici est assez agréable mais il ne faut pas croire qu'on ne fait rien de ses journées et qu'on les passe à la plage (Hou, c'est pas bien d'être jaloux !). Surtout qu'elle est à une plombe à pied, qu'elle a fermé et qu'il fait pas très beau en ce moment.

Quelle végétation luxuriante, à Rennes on verrai des étudiants glander partout dans les pelouses.

Tout ça pour en venir au cours. La journée est divisée par périodes d'1h30, rythmée par une sonnerie imitant Big Ben (ça c'est exotique !) avec 10 minutes de pause entre chaque cours et une pause de 50 minutes pour manger à midi bien sûr. Pour ma part, j'ai 21h de cours dans la semaine, c'est plus que ce que j'avais à Rennes ! Par contre je n'ai pas de trous énormes dans mon emploi, ce qui donne un rythme assez soutenu à la journée.


Mis à part les cours de japonais, j'ai aussi des cours d'Espagnol, de Français/Japonais, et sur l'enseignement de l'Anglais. "C'est bizarre de prendre des cours d'Espagnol au Japon" me dira-t-on, mais ça me fait travailler le japonais et réviser (après avoir fait Espagnol pendant plus de 7 ans en deuxième langue j'ai tout oublié en 1 an !) donc je ne me plains pas si c'est du vocabulaire et de la grammaire de base dans les deux sens. Ce qui m'a étonnée c'est que la prof parle très bien espagnol et qu'elle explique assez bien la grammaire en fesant le parallèle entre les deux langues pour les étudiants japonais même si elle se sert toujours de DVD d'apprentissage pour les vraies explications grammaticales. Ce qui est assez rigolo c'est qu'à la fin de chaque cours on a un exercice avec des chansons pop hispaniques connues.

Je ne vais pas parler du cours en Anglais qui porte sur le question des "Natives and Non-natives of English Language Speaking" bien qu'elle puisse intéresser du monde surtout en fac d'Anglais (ça vous énervait hein ces étudiants qui se la ramenaient avec leurs origines américaines ou anglaises fesant de la lèche aux profs après chaque cours). N'empêche, avec ce cours j'ai l'impression que la pédagogie dans le département d'Anglais est devenue bien has-been...

Les cours de Kanji dispensés par les étudiants sont assez intéressants. Rarement on eu a la chance de faire de la calligraphie, mais souvent on fini assez vite la leçon et on discute un peu (1h30 pour faire 7 kanji...). L'autre jour c'était assez drôle parcequ'on a dû expliquer à nos deux apprenties profs comment on se fait la bise,
par contre le faire avec un garçon ça les choque. Aussi les japonais appellent French kiss un baiser rapide et léger sur la bouche, comme c'est mignon !

La salle des cours de Kanji : un local pour les sinophones. Le charme de l'Asie résumé dans la télé allumée sur les dramas et l'odeur de nourriture épicée avec parfois un étudiant qui vient faire sa sieste.

Sinon on rencontre souvent des étudiants en cours de japonais, les profs les font venir histoire de nous faire parler un peu. Je trouve que pour l'instant ça me fait plutôt souvent dessiner qu'autre chose (à défaut de mimer). Peut-être que Denys se débrouille mieux que moi ce grand bavard !

Que fait donc ce jeune homme pour être aussi fatigué en cours ?

En ce moment on est assez occupés avec les activités sociales ou les formalités administratives etc. En cours j'ai souvent la tête dans le brouillard, je pense que ça se voit mais les japonais sont forts pour ne pas montrer ce qu'ils pensent. Suis-je atteinte du surmenage à la japonaise ? Nan, c'est juste que je manque de sommeil (please connectez-vous sur msn à des heurs raisonnables pour moi !), je rigole. Néanmoins il est vrai qu'on a des grosses journées. Comme on est que deux pelos on doit tout le temps participer ou être concentrés (mon pauvre petit cerveau !) parceque si on rêvasse même une demie seconde c'est fichu.

samedi 13 octobre 2007

L'appartement.

Lorsque je suis entrée dans mon appartement, j'ai été surprise. Cela n'a rien à voir avec les chambre de cité U qu'on peut avoir en France ! Ici ça fait au moins deux fois une chambre, et on est bien équipés en appareils électroménagers. Apparemment ça a été construit récemment, j'imagine qu'après plusieurs décennies ce ne sera plus aussi merveilleux. L'autre avantage aussi, pour les gens souvent en retard, c'est que c'est tout près de la fac (genre la fac est à 100 mètres de l'autre côté de la rue).

Mais ce qu'il y a de plus chouette c'est vraiment la vue qu'on a depuis le balcon ! Dans mon ancien logement en France il n'y avait pas de balcon ni de vraies fenêtres, alors je vais oser dire qu'ici c'est vraiment mieux ! Par contre au Japon il faut enlever les chaussures, certaines familles le font en France, donc le plancher reste relativement propre (j'ai l'impression qu'ici il faut toujours enlever les chaussures sur du plancher). La salle de bain est à la japonaise mais ne vous inquiétez pas, les toilettes ne le sont pas. Il y a une grande armoire également, qui me fait vaguement penser à celle dans "The Grudge"...Quant au lit, je le trouve un peu dur, ce ne sont pas des lattes mais de solides panneaux de bois avec posés par dessus un petit matelas et un futon. Bien sûr il y a un cadre en métal, mais je crois que c'est un lit pliant ou pliable à la base.

Sur le lit on peut apercevoir le collier de fleurs qu'on a reçu à notre arrivée, ils étaient peu nombreux à nous accueillir mais c'est à cause de moi : je m'étais trompée dans la date de départ et d'arrivée alors ils sont tous venus nous accueillir la veille ! MEA CULPA.

Il fesait très chaud malgré la nuit tombée, je dégoulinais de sueur (trop sexy...), tellement que Becky, l'une des étudiants étrangers qui nous ont acceuillis à nos appartements, est allée chercher des mouchoirs pour que je m'essuie, ensuite nous sommes tous allés au supermarché en bas de la rue qui n'était pas fermé à cette heure tardive ! Là j'ai saigné du nez (ce qui me connaissent ne seront pas étonnés), à cause de la fatigue, de l'agitation de ces étudiants ou de la chaleur ? J'ai encore saigné du nez le lendemain, pourtant je n'ai pas vu de mec sexy (syndrome de Tortue Géniale) !


Ca c'est la vue que j'ai depuis mon appartement. Pratique : sur le balcon, ils ont même prévu le fait qu'on puisse étendre son linge. Ici au Japon tout est fait pour faciliter la vie des gens, mais je ne vous cache pas qu'ils consomment beaucoup. Malgré cela, il font quand même attention au recyclage qui est un peu contraignant (déchets qui brûlent, bouteilles, briques de lait, papiers et journaux...) car ça nous oblige à accumuler certains déchets (ce qui ne pose pas de problème pour ceux qui sont atteints du syndrome de l'écureuil).