La suite très tardive de mon petit voyage dans le hondô. Est-ce-que ça vaut encore la peine de le raconter ? Rapidement alors.
Après être arrivée à Tokyo par le bus de nuit, j'ai commencé la journée en me perdant pendant presque 2h dans les sous-terrains du métro. Le but étant de trouver rapidement un hôtel et d'y laisser mes affaires pour pouvoir profiter au maximum de la journée. Une fois à Asakusa, j'essaie de me diriger vers le centre d'informations pour touristes en demandant mon chemin en anglais à un monsieur italien parlant français, cocasse non ? Une fois à l'accueil du centre je leur demande où est-ce-que je pourrais trouver un de ces petits charmants hôtels de style japonais et où se trouve la célebre Kaminarimon. Euh eh bien juste derrière moi...
L'hôtel situé juste derrière la célèbre porte était plus cher qu'à Osaka mais avec la gentillesse et le charme en plus. Par exemple lorsque je suis revenue le soir, la grand-mère qui s'occupait de l'hotel attendait ses clients dehors (à 23h on ne pouvait plus rentrer) et avait déjà préparé mon futon.
Première journée a Tokyo : je suis allée me perdre à Akihabara, ce quartier connu des passionnés d'électronique, de jeux vidéos, de manga etc. Je n'ai tout de même pas réussi a trouver ce que je voulais.
Après avoir passé la journée au royaume des otaku, je me dis que d'aller me perdre au royaume des fashion-victims pourrait être amusant aussi. Direction Shibuya. L'erreur a été d'y aller lors d'une heure de pointe, c'est dans ces moment où vous vous faites écraser et expulser du métro par la foule que vous vous dites que le Japon est vraiment pourri...
C'est un quartier très animé, très lumineux, très bruyant et très...fatigant. De retour vers l'hôtel, dans le métro je trouvais qu'on me regardait assez bizarrement. Je me demandais si ce n'était pas a cause de mon look pas assez excentrique ou je-ne-sais-quoi, et finalement je me suis rendue compte que c'était a cause des oreilles du Pikachu que j'avais acheté a Akihabara qui dépassaient de mon sac...
Pas le temps de trainer le lendemain. Je profite de l'endroit où je me trouve pour le visiter. C'est plus tard que je me rends compte que l'endroit est aussi connu pour ses temples bouddhistes que pour ses kimonos.
Dans le bouddhisme, les gens croient que plus ils font des efforts pour la religion et plus ils seront récompensés au cours de leur vie, de leur mort ou dans une prochaine réincarnation (ou mieux, il ne se retrouveront pas en fille).
le temple appartient
aux branches
Pas le temps de se demander pourquoi je suis une fille, dès mes achats effectués, direction le parc Ueno. Comme c'était la saison des cerisiers en fleurs j'ai eu droit a mon troisième hanami.
Au revoir Tokyo.