samedi 21 juin 2008

Voyage improvisé (fin).

La suite très tardive de mon petit voyage dans le hondô. Est-ce-que ça vaut encore la peine de le raconter ? Rapidement alors.

Après être arrivée à Tokyo par le bus de nuit, j'ai commencé la journée en me perdant pendant presque 2h dans les sous-terrains du métro. Le but étant de trouver rapidement un hôtel et d'y laisser mes affaires pour pouvoir profiter au maximum de la journée. Une fois à Asakusa, j'essaie de me diriger vers le centre d'informations pour touristes en demandant mon chemin en anglais à un monsieur italien parlant français, cocasse non ? Une fois à l'accueil du centre je leur demande où est-ce-que je pourrais trouver un de ces petits charmants hôtels de style japonais et où se trouve la célebre Kaminarimon. Euh eh bien juste derrière moi...

Difficile de ne pas la remarquer...

L'hôtel situé juste derrière la célèbre porte était plus cher qu'à Osaka mais avec la gentillesse et le charme en plus. Par exemple lorsque je suis revenue le soir, la grand-mère qui s'occupait de l'hotel attendait ses clients dehors (à 23h on ne pouvait plus rentrer) et avait déjà préparé mon futon.

Charmant, on s'attendrait presque à voir surgir Sadako du poste de télévision.

Première journée a Tokyo : je suis allée me perdre à Akihabara, ce quartier connu des passionnés d'électronique, de jeux vidéos, de manga etc. Je n'ai tout de même pas réussi a trouver ce que je voulais.

Comment ne pas se perdre la dedans ?

Dans une boutique d'accessoires de cosplay. Par contre ces costumes ne sont pas a vendre.

Après avoir passé la journée au royaume des otaku, je me dis que d'aller me perdre au royaume des fashion-victims pourrait être amusant aussi. Direction Shibuya. L'erreur a été d'y aller lors d'une heure de pointe, c'est dans ces moment où vous vous faites écraser et expulser du métro par la foule que vous vous dites que le Japon est vraiment pourri...

Carrefour où il ne faut pas trainer pour traverser. On peut apercevoir la fameuse tour 109 au fond.

Finalement on s'habitue vite aux looks un peu inhabituels (en France). Je n'ai pas vu plus excentrique que ça durant mon séjour.

C'est un quartier très animé, très lumineux, très bruyant et très...fatigant. De retour vers l'hôtel, dans le métro je trouvais qu'on me regardait assez bizarrement. Je me demandais si ce n'était pas a cause de mon look pas assez excentrique ou je-ne-sais-quoi, et finalement je me suis rendue compte que c'était a cause des oreilles du Pikachu que j'avais acheté a Akihabara qui dépassaient de mon sac...

Pas le temps de trainer le lendemain. Je profite de l'endroit où je me trouve pour le visiter. C'est plus tard que je me rends compte que l'endroit est aussi connu pour ses temples bouddhistes que pour ses kimonos.

Bonzes sûrement venus d'Asie du sud-est en pèlerinage malgré que ce ne soit pas le même courant du bouddhisme.

Tous ces gens venus de différents pays d'Asie sont venus prier avec ferveur le bodhisattva de la miséricorde.

Dans le bouddhisme, les gens croient que plus ils font des efforts pour la religion et plus ils seront récompensés au cours de leur vie, de leur mort ou dans une prochaine réincarnation (ou mieux, il ne se retrouveront pas en fille).

Les fleurs de cerisiers tombées
le temple appartient
aux branches

Pas le temps de se demander pourquoi je suis une fille, dès mes achats effectués, direction le parc Ueno. Comme c'était la saison des cerisiers en fleurs j'ai eu droit a mon troisième hanami.

Lors de gros coups de vent les pétales tombaient comme de la neige.

Au revoir Tokyo.